Le CES 2018 (Consumer Electronic Show) à Las Vegas est désormais derrière nous mais je souhaitais mettre en lumière une start-up française ayant exposé au CES et qui a de l’avenir ! Au passage je voulais faire un petit cocorico à propos de ce CES où la France était la deuxième nation la plus représentée en termes d’exposants (360 entreprises, dont 320 start-ups), derrière les Etats-Unis.
Bref, pourquoi avoir choisi Dibotics aujourd’hui ?
Pour répondre à cette question, il faut d’abord revenir sur la technologie LiDAR.
Je me permets de citer un rapport car je n’aurais pas mieux fait !
La technologie LiDAR consiste à collecter des mesures de distance à un objet à l’aide d’un télémètre laser dont le faisceau lumineux est balayé à la surface de la terre par un miroir oscillant. La distance aux objets touchés par le faisceau laser du télémètre est calculée à partir de la différence de temps entre le moment où l’impulsion laser est émise et le moment où le retour de ce même signal réfléchi par l’objet touché est enregistré par le capteur. La répétition des mesures à une fréquence très élevée permet d’obtenir une description précise des objets sous la forme d’un nuage de points renseignés par des coordonnées x, y et z, dans la mesure où on connaît par ailleurs la position exacte de la source émettrice : les systèmes LiDAR sont en effet associés au système de géolocalisation par satellite Global Positioning System(GPS) et à une unité de mesure inertielle (IMU). Cette unité de mesure inertielle enregistre l’accélération et tous les mouvements du système aéroporté permettant de définir un positionnement relatif très précis, pour corriger les relevés de position absolue (GPS). La très haute fréquence des impulsions du système laser assure l’acquisition d’une forte densité de données au m2, dont l’IMU et le GPS combinés garantissent une précision planimétrique et altimétrique sans équivalent avec une erreur absolue de l’ordre de 10 cm, voire moins. Par rapport aux autres techniques de télédétection, le laser aéroporté a l’avantage d’être capable de pénétrer la couverture végétale pour enregistrer des points au sol. En effet, si une partie du faisceau est arrêté par la végétation (troncs, branches, etc.), ce dernier peut continuer sa course avec une intensité plus faible en passant à travers celle-ci.
Source: Laure Nuninger, Catherine Fruchart, Rachel Opitz. LiDAR : quel apport pour l’analyse des paysages?. Bulletin AGER, 2010, pp.34-43.
Cette technologie est très prisée par les constructeurs automobiles ou équipementiers qui veulent prendre le virage de la voiture autonome : perception haute définition de l’environnement et la localisation précise du véhicule.
Le vrai plus de Dibotics c’est que grâce à son logiciel embarqué dans un SoC (System on a Chip) à basse consommation, les données brutes collectées des capteurs LiDAR sont analysées en temps réel par un algorithme dont seule la start-up a le secret. Cela permet donc de résoudre nombre de problèmes de perception rencontrés par ceux qui développent des prototypes de voitures autonomes :
- Localisation avec précision ;
- Mapping 3D ;
- Détection et suivi d’objet aux alentours du véhicule et j’en passe.
La technologie Dibotics serait donc plus rapide que l’existant sur le marché et économique en termes de fonctionnement énergétique compte tenu que son software embarqué sur un système basse consommation. Le logiciel de Dibotics a du potentiel et des applications dans différentes industries (l'agriculture, les transports, le monitoring des docks, mapping aéroporté, surveillance avec les drones, LiDAR embarqués sur les machines intelligentes des entrepôts, etc.)
Dibotics qui compte seulement 2 salariés, ferait déjà 1 millions de chiffre d’affaires et travaillerait déjà avec une entreprise des transports, un constructeur automobile et une entreprise qui fabrique des capteurs LiDAR, la marche en avant est lancé !
Stay tuned et vive le contenu Steemit !
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Sources :
http://www.dibotics.com/
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00617050/document
http://www.itespresso.fr/ces-2018-french-tech-ecosysteme-numerique-180116.html?inf_by=5a44b3b3681db8d90b8b4582
http://www.businessfrance.fr/Media/Default/PressRelease/Business%20France_Dossier%20de%20presse%20CES%202018_VF.pdf
https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/internationaliser-exporter/chronocam-dibotics-smart-me-up-3-start-up-qui-visent-les-usa-308024.php
http://www.electronique-mag.com/article13370.html
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https://www.researchgate.net/profile/Catherine_Fruchart/publication/281092096_LiDAR_quel_apport_pour_l%27analyse_des_paysages/links/55d4644c08ae7fb244f6201e.pdf?origin=publication_detail
Yes I quote a part of the report in my article and readers can find the link of the report at the end of the article (the second one)