Hyrule à vol d'oiseau - chapitre 1 - Cocorico

in #fr6 years ago (edited)

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"Hyrule à vol d'oiseau" est le récit de mes parties de jeux de rôle avec mes amis.
C'est un système inventé par notre Maître du Jeu et se déroulant dans l'univers de Zelda, plus précisément pendant les 7 ans d'absence de Link dans Ocarina of Time.
Le récit est raconté du point de vue de mon personnage, une Piaf nommé Edyte (oui j'ai un humour de merde), dans son roman ... Hyrule à vol d'Oiseau
Le départ d'Edyte est raconté dans le chapitre 0 que vous pouvez retrouver dans mes article sur Steemit.

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Je me réveillai en pleine forme, et pu reprendre mon chemin dans de meilleures conditions. En chemin, je fus intriguée par la vue d’une procession d’Hyliens en grand nombre. Ils n'avaient sur eux que quelques affaires, mais clairement pas assez pour un voyage aussi long. A la fatigue dans leurs mouvements, je me doutais qu’il étaient sur la route depuis un certain temps.

J’atterrissais doucement à leur côté. Ils accueillirent ma venue par un recul méfiant. J'allais devoir m’y habituer, il n’y a pas que les Piafs qui ne s’intéressent pas au monde extérieur on dirait.
Je leur expliquais que je ne leur voulais aucun mal et qui j’étais.
« Vous me semblez quelque peu en difficulté, puis-je savoir pourquoi vous avez si peu d’affaires pour un voyage si long ? Puis-je vous aider ? Peut-être pouvons nous faire un bout de route ensemble ? »
« Nous n’avons pas eu le temps de préparer notre voyage » m’expliqua-t-on. « Notre ville, Le Bourg d’Hyrule, a été attaqué par Ganondorf, le roi des voleurs Gerudos. Nous avons dû fuir. »

Le désert des Gerudos est au Sud des montagnes Piafs, j’en avais donc déjà entendu parler. Surtout quand ce peuple des sables venait piller chez nous, ce qui est semble-t-il la seule manière qu’ils, ou plutôt qu’elles, aient trouvé pour subsister. Je dit « elles » car tous les Gerudos sont des femmes qui elles même ne donnent naissance qu’à des petites filles. Sauf une fois par siècle, ou un mâle voit le jour pour les gouverner.
Apparemment, leur nouveau roi, Ganondorf, était terriblement puissant, et avait réussi à s’emparer du Bourg d’Hyrule, autrement dit la capitale du royaume !
L’ère de paix que nous connaissions jusqu’alors était révolue.

Les exilés se dirigeait vers le village de Cocorico, le plus proche du Bourg. Comme c'était vers l’Est, où j'allais, je leur demandais de m’accepter dans leur groupe jusqu’à ce fameux village. Ils m’acceptèrent, et je passais le reste du voyage en leur compagnie. Nous arrivâmes à destination le surlendemain, et découvrîmes un hameau en pleine expansion : des bâtiments étaient en cours de construction, et il y avait plus de gens dans les rues que de maisons. Ce groupe de rescapés n’était pas le premier à échouer ici. Je quittais mes compagnons de voyage, leur souhaitant bonne chance. Je décidais d’entrer dans l’auberge la plus proche me commander une boisson. L’aubergiste me venta la qualité du lait LonLon qu’il servait, « le meilleur de tout Hyrule », et je me laissai convaincre de donner à l'étrange breuvage une seconde chance.

Pendant que je tentais de surmonter mon traumatisme à petites gorgées prudentes, un homme imposant s’assit pesamment à ma droite. Je ne put m’empêcher de le dévisager de manière aussi discrète que possible, mais ce sont les traits figés d’un masque blanc et rouge que mes yeux rencontrèrent. Les yeux cramoisis, seuls à émerger, pivotèrent dans ma direction. Je détournait vivement mon regard, mais l’homme m’adressa la parole :
« C’est normal, tout le monde réagit comme ça. Ne vous sentez pas gêné. Je ne me vexerai pas.» C’étaient des paroles rassurantes, et inattendues venant d’un individu qui semblait vêtu de muscles comme d’une tunique. Il devait en être assez fier, vu comme il les exposait, ainsi qu’un flamboyant tatouage de Din sur l’épaule. Il ne portait qu’un ample pantalon de tissu.

" Quelle genre … de personne êtes-vous ?" Je me rendais compte de mon impolitesse. "Je veux dire, je viens de l’Ouest de la plaine, je ne connais pas très bien les traditions et ..."
"Je suis Ashura Tano. Je fais partie du peuple sheikas, voué à la protection de la famille royale d’Hyrule. Nous venons d’escorter sa majesté que nous n’avons pu sauver que de justesse."
"Vous devez être très occupé au vu des événements récents"
"En effet. Moi et mes coéquipiers devont d’ailleurs rencontrer notre roi, afin qu’il nous indique le plan à suivre pour reconquérir Hyrule. J’y vais d’ailleurs" Je me dit que puisque la chance semblait de mon côté aujourd’hui, je ne risquais rien à tester ses limites.
"Pourrais-je vous accompagner ?"
Impossible de dire si ma demande l'avait surpris avec son masque.
"Pourquoi pas. Venez avec moi."
Nom d’une fée, ça avait marché !

Mais en sortant, quel ne fut pas mon étonnement quand je vis la masse de muscles effectuer ce qui semblait être une série d’échauffements sportifs. Il répondit à mon regard interloqué : « Mon but est devenir l’être le plus fort et musclé d’Hyrule »
« Et qui détient ce titre actuellement ? » je voyais mal qui pouvait rivaliser avec lui. Enfin, peut-être tous les Sheikas étaient-ils comme ça …
« Je ne sais pas. Sûrement moi, pour l’instant. » il fit une pause. « Mais je dois m’entraîner pour pouvoir le dépasser ! »
J’allais lui faire remarquer le paradoxe que cela était, levait une aile, me ravisait. Quel homme étrange … Il se releva de la cinquantaine de pompes qu’il venait d’effectuer, et, ne me demandez pas comment je le sais, mais je suis certaine qu’il eu un léger sourire sous son masque.
« Ne vous inquiétez pas. Je sais que c’est impossible. De devenir plus fort que soit même. C’est plus une manière de me dire que je ne doit jamais relâcher mes efforts. Allons-y, pardonnez-moi pour l’attente.»
Et il se mit en route. Sur les mains. La recherche de la force était vraiment une obsession chez lui. Ses semblables étaient-ils tous ainsi ?! Je préférais prendre la chose avec humour, et me servis – avec son accord bien sûr – de ses pieds comme perchoir, et nous cheminâmes ainsi jusqu’à la maison dans laquelle notre souverain était à l’abri. Je m’humiliais en ratant mon atterrissage, et rassemblant ce qui me restait de dignité, j’entrais à sa suite pour me heurter aux gardes.
« Vous ne pouvez pas continuer plus loin.»
« Elle est avec moi et mon groupe. » s’interposa Ashura.
Il me présenta à ses camarades, qui l’avaient épaulés dans sa mission de sauvetage.
Je fut surprise de découvrir un membre de mon espèce, qui me dit s’appeler Aile Noire.


Awentari la Kokiri accompagnée d’une petite fée, comme tous les habitants de la forêt Kokiri. Je ne m’attendais pas non plus à voir une petite Kokiri dans un commando de sauvetage.


Isaac, un aspirant Sheika n’ayant pas réussi son examen final. Peut-être à cause de son manque de muscle...



Et enfin Froster, un guerrier Hylien.











Le roi fit son arrivée. La fatigue marquait ses traits, et les autres m’apprirent plus tard qu’ils avaient dû le réanimer pour ne pas le perdre. Je n’avais aucune idée du protocole à suivre, aussi je tentais une révérence. Une semaine seulement s’était écoulé depuis mon départ, et je rencontrais déjà le roi ! Ashura et lui s’entretinrent au sujet de la situation actuelle, puis le roi en vint au but :
« Dame Impa est partie en mission sur le mont du Péril, et je vous demande de la rejoindre en soutien. »
Puis il repartit poursuivre sa convalescence.

Ashura me demanda si j’accepterai de les suivre. En effet, je connaissais quelques sorts intéressants, et un autre renfort aérien leur serait précieux. J’hésitais peu longtemps : ce n’était certes pas la route que j’avais prévue de suivre, mais j’aurais tout de même l’occasion de voyager, et ce tout en servant mon royaume. Après tout, les Piafs sont eux aussi de fiers citoyens d’Hyrule !

De retour sur la place du village, nous planifiâmes notre voyage, qui débuterait le lendemain dès l’aube. Après avoir mis nos vivres dans la charrette que nous avions acquise, chacun alla se coucher.
Je fus étonnée d’apprendre qu’Aile Noire avait à sa disposition une chambre à l’auberge, les nôtres pouvant se contenter d’un perchoir. En revanche Froster n’en avait pas, et lui demanda s’il pouvait la lui laisser pour la nuit, vu qu’une branche lui suffisait. Celui-ci voulu qu’il lui la paie en rubis sonnants et trébuchants, mais Froster parvint à la lui faire parier dans un bras de fer, qu’il remporta haut la main. Je ne sais pas trop ce que ce Piaf espérait contre ce guerrier aguerri.

Toujours est-il que nous passâmes cette nuit sur l’arbre qui trône sur la place, et que je ne pus m’empêcher de lui glisser une petite plaisanterie : « oh non faisons branche à part, je ne la partage jamais le premier soir ... »

Sort:  

Nice , c'est un remake de l'histoire a base de ton inspiration dans l'univers de Zelda ?

Pas exactement. J'explique ça dans le chapitre 0, où on voit comment mon personnage (Edyte le piaf) se retrouve à Cocorico.
En fait un ami a fait un jeu de rôle papier tiré de l'univers de The Legend of Zelda, en s'inspirant d'un autre jeu de rôle appelé Pathfinder.
Les histoires que je raconte dans Hyrule à vol d'Oiseau sont tirées de nos parties, et ici, il s'agit de la première que j'ai faite, d'où la présentation des compagnons, qui sont en fait les personnages créés par mes amis. Ca explique quelques failles narratives.
Pour qu'on se rappelle de se qui se passe, et pour m'entraîner à écrire régulièrement, je fais un résumé romancé de chaque partie, et quand je me suis mis à Steemit je me suis dis "pourquoi pas les mettre ?"

ah nice ! je vais lire le chap 0 de ce pas